Les différentes techniques d’expérimentations des effets subliminaux :
Il existe trois grandes catégories de techniques subliminales, tout d’abord les méthodes anciennes, puis le tachistoscope et enfin la méthode la plus connue, celle faite par micro-ordinateur.
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Anciennes méthodes
Tachistoscopie
Micro-ordinateur
2 méthodes
Les ancienne méthodes.
Nous allons d’abord examiner les méthodes qui existaient il y a de ca plusieurs décennies.
Les méthodes anciennes, entre 1884 et 1938 visaient à présenter des images floues ou alors des stimulus placées à une distance trop éloignée pour que le sujet de l’expérience ne puisse pas percevoir consciemment le stimulus
Mais à chaque fois, il a été assuré que les sujets ne pouvaient percevoir consciemment le stimulus en question.
La consommation de boisson.
Une hypothese a été faite, elle vise a essayer de voir si une image subliminale peut activer un besoin qui est identifié en tant que tel et qui débouche sur des comportements de consomation si le produit fait parti des habitudes alimentaires du sujets.
Pour tester cette idée, il a été réalisé deux expériences. Cent étudiants ont pris part à la première. La variable indépendante était le type de produit présenté aux sujets de manière subliminale : le dessin d'une bouteille de Coca-Cola, le dessin d'une bouteille d'Orangina ou encore le dessin d'une table comme stimulus neutre. La variable indépendante était le nombre de sujets qui choisiraient de consommer du Coca-Cola, de l'Orangina ou de ne rien consommer. Les sujets étaient soumis à une des trois conditions expérimentales suivantes : exposition subliminale à l'image de Coca-Cola, à l'image de Orangina ou à l'image d'une table. Une liste de 15 mots a été établie pour constituer une tâche de jugement que les sujets devaient accomplir. Le but de cette tâche était de disposer d'une justification pour placer les sujets devant un écran en vue de les soumettre à l'exposition des stimulus subliminaux. Le choix de ces deux types de boissons repose sur le résultat d'un prétest réalisé auprès de 80 étudiants qui révéla que 42.5% d'entre eux auraient consommé du Coca-Cola, 32.5%, de l'Orangina, alors que 25% auraient choisi de ne rien consommer. Chaque sujet était installé devant un ordinateur. La séquence expérimentale débutait par le mot " attention " qui demeurait visible à l'écran durant 800 ms. Se déroulait ensuite une des trois images décrites précédemment durant 45 ms. Ensuite, afin d'empêcher la persistance rétinienne et de rendre les images non perceptibles consciemment, on présentait un masque figural faits de motifs abstraits qui couvrent l'ensemble du dessin subliminal présenté immédiatement avant. Ensuite on présentait un mot qui demeurait sur l'écran jusqu'à ce que le sujet appuie sur une touche du clavier répondre le plus vite possible si le mot est français ou non. Après la réponse, on présentait un écran blanc durant 800 ms, ensuite on repartait sur la seconde séquence et ainsi de suite 15 fois. Le sujet est donc exposé 15 fois à l'image subliminale tout en étant persuadé que la tache expérimentale est de tester la rapidité de détection des mots de la langue francaise. A la fin de l'expérience, le présentateur proposait au sujet une boisson. Le sujet se trouvait donc dans la situation de choisir sa boisson, ou de ne rien boire. La durée séparant la séquence d'exposition aux images subliminales et la mesure comportementale était inférieure à 60 s. Un premier résultat montre que le nombre de sujets ayant choisi de consommer la boisson Coca-Cola est significativement plus élevée dans la condition d'exposition à l'image de Coca-Cola que dans la condition d'exposition à un stimulus neutre. Il en est de même pour la boisson Orangina. Ce résultat a confirmé l'hypothèse de Channouf, Canac et Gosset selon laquelle l'exposition subliminale à une boisson augment sa consommation.
Le tachistoscope.
Le tachistoscope était un des moyens d’expérimentation les plus utilisés en subliminal durant les années 70.
Aujourd’hui encore chez certains chercheurs dans la mesure ou il s’agit d’un appareil très fiable pour présenter des stimulus à des temps très brefs et être sur des durées de présentation fixées.
Il s’agit d’un appareil permettant la présentation rapide de stimulus visuel.Il est constitué d’un obturateur photographique commandé mécaniquement, cela permet un éclairage très rapide des stimulus.
On peut présenter des stimulus d’une durée aussi brève que 1 ms, ce qui n’est pas possible avec un micro-ordinateur.
Le micro-ordinateur.
Les ordinateur sont de nos jours les plus utilisés dans l’expérimentation subliminale.
L’inconvénient majeur est qu’on est jamais très sur du temps de présentation que l’on manipule dans la mesure ou l’on ne connaît pas le temps nécessaire au logiciel pour aller chercher le stimulus et le projeter sur l’écran. De même, on ne connait pas non plus toujours le temps nécessaire à l’image pour s’afficher entièrement sur l’écran. Mais cette certitude concerne au plus une marge de 5 à 15 ms. Or l’avantage notable de l’ordinateur par rapport au tachistoscope est qu’il permet une gestion complète et efficace de l’ensemble stimules à présenter, des intervalles de projection et des différentes cibles,.
De plus, l’expérience peut être gérée par l’ordinateur, depuis la phase de pilotage jusqu’au traitement statistique des données. Par ailleurs, des outils comme la photographie numérique ou le scanner offrent la possibilité de disposer de stimulus dune bonne qualité. Mais un autre problème réside dans le fait que les logiciels qui traitent les phénomènes subliminaux sont très couteux et ne sont accessible qu’aux professionnels.
Les durées de présentation.
Les durées de présentation sont d’une importance considérable. Elles sont la base même de l’expérimentation subliminale, elles sont très sensibles, une simple erreur de quelque millisecondes peut invalider l’expérience.
Il n’existe aucune standardisation, il n’y a pas de durée de présentation idéale, elle varie ne fonction de plusieurs paramètres :
- l’éclairage du le lieu d’expérimentation
- la taille de l’écran
- la distance entre le sujet et l’écran
- le type de stimulus
- le type de couleurs utilisées sur l’écran
- etc…
2 méthodes différentes.
Il existe deux méthodes pour parer à tous les problèmes vus précédemment.
Soit on utilise une durée moyenne pour tout les sujets et on fixe tout les paramètre, on fait seulement varier la durée lors d’une expérience de pilotage. C’est à dire qu’on commence par des temps élevés et on diminue jusqu'à se que le sujet dise ne plus rien voir. On considère alors la durée située juste au dessous du seuil de perception comme étant une perception subliminale.
On peut utiliser une autre technique, mais plus coûteuse. Il s’agit de construire un seuil pour chaque sujet. Dans se cas, on fixe tous les paramètres et on fait baisser le seuil de présentation jusqu’au moment ou le sujet ne perçoit plus consciemment le stimulus. On définit ainsi des seuil individuels de perception subliminales.
Cette méthode est de loin la meilleure, dans la mesure ou elle tient compte des différences interindividuelles, mais elle reste très coûteuse.